"Je n'ai plus le temps", "Je n'ai le temps de rien"...
Voilà des phrases que j'entends souvent (même plusieurs fois par jour) et que j'avoue me laisser piéger à prononcer aussi.
C'est la remarque d'un enfant qui m'a interpellée, quand il m'a demandé "mais, comment on fait pour avoir du temps ?"
Question restée longtemps sans réponse jusqu'à ce que je "rencontre" sur mon chemin la "pleine conscience".
Combien de fois sommes nous en train de faire une chose et en même temps en train de penser à autre(s) chose(s)?
Notre esprit, encombré du passé sur lequel, de toute façon, nous ne pouvons plus agir et/ou préoccupé d'un futur qui ne sera peut-être même jamais celui qu'on suppose et sur lequel on ne peut pas encore intervenir, peut-il vivre le moment présent ? être conscient des merveilles et des difficultés de chaque chose, de chaque lieu, de chaque acte...?
A force de vivre tantôt dans le passé, tantôt l'avenir, pouvons nous vivre pleinement le présent ?
Comment ne pas être stressé à anticiper le pire, à chercher des solutions à des problèmes qui ne surviendront peut-être même jamais? Comment ne pas être fatigué, épuisé, par ce flot incessant de pensées?
La "pleine conscience", une forme de méditation dans l'action, est un des moyens pour sortir de ce tourbillon infernal, en nous invitant à réapprendre à être dans l'instant, à considérer ce qui se passe ici et maintenant comme le plus important, ce qui s'est passé avant fut le plus important dans l'instant précédant, et ce qui sera ensuite sera le plus important dans l'instant suivant...